Rapport d'activités Exercice 2021-2022
La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme devient de plus en plus
une obligation pour l’Unité Centrale de Renseignements Financiers (UCREF).
La criminalité organisée (les groupes armés) s’est augmenté à travers tout le pays au cours de ces
dernières années et cela entraine une augmentation du taux d’enlèvement (kidnapping) dans le
pays, plus particulièrement dans la zone métropolitaine. La présence constante de ce phénomène
représente une menace tant pour la sécurité physique des citoyens que pour le système financier
haïtien.
De plus, la lutte anti-blanchiment en Haïti devient plus complexe puisque les troubles politiques
persistantes dans le pays ont un impact négatif sur le fonctionnement des institutions en générales,
surtout les institutions de contrôles du système financier haïtien, en particulier.
Dans ce contexte, renforcer l’UCREF en tant qu’entité de lutte contre le blanchiment de capitaux
et les institutions partenaires se serait un vecteur légitime de politique publique. La lutte acharnée
contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme doit être encouragé par toutes
les actions tendant à diminuer le risque de blanchiment en Haïti.
L’insécurité engendrée par les groupes armés et les troubles politiques à répétition mettent le pays
dans une situation difficile. Donc, il faut développer de nouvelle stratégie pour arriver à la
détection et à la prévention des actes criminels dans le système financier haïtien.
Pour cela, l’UCREF doit utiliser les moyens adéquats afin de rendre son système de contrôle et de
surveillance plus performant. Puis, elle doit motiver d’avantage les assujetties sur l’obligation qui
leur ont faites de lui envoyer les déclarations de transaction et de soupçon conformément à la loi.
Dans ce cadre, tous les acteurs de la lutte doivent redoubler leurs efforts pour travailler en étroite
collaboration afin de donner une réponse plus efficace à la lutte.
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