Rapport d'activités Exercice 2020-2021
Une vision UCREFIENNE
Au cours des années (2004-2020), il y’a un phénomène qui s’est développé dans le pays qu’on
peut appeler la criminalité organisée (les gangs armés). Cette dernière est divisée, fragmenté et
s’est basée dans différentes régions du pays. Sous la pression croissante des forces haïtiennes de
sécurité (La Police), les bandits ont dû se replier dans des quartiers défavorisés afin de mieux
s’abriter et de se disperser au moment voulu. Aujourd’hui, leurs présences dans le pays
représentent une menace pour la sécurité nationale. Les troubles politiques sont aussi à prendre en
compte en raison de leur impact négatif sur le bon déroulement de l’institution.
En ce sens, renforcer le rôle de l’UCREF en tant qu’entité de lutte contre le blanchiment de
capitaux et les institutions partenaires se serait un vecteur légitime de politique publique. Le fait
de renforcer le rôle de l'UCREF dans la politique nationale contre le financement du terrorisme
serait aussi un vecteur de développement. Cependant, le travail acharné lié à la lutte contre le
blanchiment d’argent et le financement du terrorisme doit faire face au financement des actes qui
tendent à fragiliser le bon fonctionnement des institutions du pays.
Par conséquent, la présence de groupes illégaux très actifs met le pays à une périlleuse situation.
Toute future stratégie nationale de sécurité devant donc intégrer cette dernière dimension.
Pour cela, les spécialistes d’UCREF sont soumis à des obligations de surveillance. Par conséquent,
l’UCREF compte renforcer le système en renforçant les obligations de surveillance professionnelle
et en élargissant la portée des obligations de déclaration. Cependant, il faut dire qu’au fil des années
UCREF reçoit de plus en plus de déclarations de soupçons et de provenance de fonds. Etant donné
l'importance du rôle accrue de ses spécialistes dans l’assainissement de l'économie, une marge de
progrès importante semblerait possible et souhaitable.
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